
Damien
Ans | 33 |
Profession | Educateur social |
Formation | Assistant socio-éducatif CFC et éducateur social HES | Stages (personnes âgées, enfants, en situation de handicap, prison, accueil éducatif en milieu ouvert) | veilleur en institution sociale | travailleur social hors-murs – formateur en institution sociale |
Hobbies | Membre du comité de l’Unihockey club Yverdon dont 2 ans en tant que co-président | responsable de la structure Sport-études Unihockey vaudoise | joueur dans le club |
Mon travail au quotidien
Après 5 riches années dans le travail social hors-murs, j’ai souhaité me rapprocher de mon lieu de vie ainsi qu’exercer en qualité de formateur auprès d’étudiants. Je travaille ainsi maintenant à la Fondation Bartimée depuis 3 ans au sein du secteur des appartements supervisés. Dans ce contexte, j’assure le suivi des étudiants en formation d’ASE ou qui sont à l’ARPIH. Les personnes qui sont accueillies à la Fondation Bartimée sont confrontées à une problématique d’addiction et, par leur venue à la Fondation, elles décident d’envisager un autre mode de vie.
Ma vie en dehors du travail
J‘exerce à 80% et j’habite actuellement à Estavayer-le-Lac avec ma compagne, laquelle travaille à 100%. Nous apprécions tous les deux les sorties en montagne, le sport et les moments privilégiés avec nos proches. A côté de mon travail à mon bien-être.
Ton expérience liée au fait d’être un homme dans une profession sociale ?
Quand j’ai été sollicité pour cette campagne, j’ai tout de suite répondu favorablement. En effet, j’ai pu constater au fil de mes expériences la sous-représentation des hommes dans le travail social. Si j’apprécie de travailler avec des femmes, j’ai toujours regretté de ne pas voir plus de collègues masculins sortir des écoles. Lorsque j’ai travaillé à la Prison de la Croisée, j’ai rencontré des difficultés de collaboration avec certains agents de détention. En effet, l’équipe socio-éducative était uniquement composée de femmes. Dès lors, le fait d’être un homme m’a valu quelques remarques déplacées laissant entendre que le métier d’agent de détention était une marque de virilité tandis que celui de travailleur social était associé à la sensibilité et à la fragilité, traits de personnalités qu’ils semblaient uniquement attribuer aux femmes.
Personnellement, je revendique mon côté sensible et empathique, et ce indépendamment du fait que cela pourrait être considéré comme allant à l’encontre de « l’image de la masculinité » pour certaines personnes. C’est pourquoi, j’encourage tous les hommes qui témoignent de l’intérêt pour le travail social à se lancer dans ce magnifique métier qui, personnellement, m’a permis de faire des rencontres incroyables et a profondément changé le regard que je peux porter sur l’autre.
Tu es intéressé par le métier ? Tu peux y arriver de différentes manières :
Assistant socio-éducatif CFC avec 3 orientations différentes (enfants ; personnes âgées, personnes en situation de handicap)
Educateur social ES
Bachelor of Science of Arts en travail social avec 3 spécialisations (service social, animation socio-culturelle et éducation sociale) HES
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